Personne ne devrait avoir peur de s’exprimer en ligne.
Personne ne devrait se sentir isolée, menacée ou humiliée pour être simplement elle-même. Et pourtant, trop souvent, c’est la réalité.

Nous ne pouvons pas rester silencieuses.
Ce n’est pas seulement le combat des victimes : c’est le combat de tous ceux qui croient au respect, à l’humanité et à la solidarité.
Sur chaque réseau social, chaque forum, chaque espace numérique, nous avons le pouvoir de dire : “ici, la violence n’a pas sa place”.

Ce combat commence par des gestes simples mais puissants : écouter, soutenir, protéger. Signaler les abus.
Bloquer ceux qui menacent. Créer des espaces bienveillants. Mais il doit aussi être collectif : familles, amis, associations, plateformes, autorités, chacune a un rôle à jouer pour faire reculer la peur et la haine.

Derrière chaque profil, chaque publication, il y a une personne avec des rêves, des émotions, une vie réelle.
Protéger les femmes en ligne, c’est protéger leur droit d’exister, de créer, de partager, de rêver.

Le cyberharcèlement féminin est un combat que nous devons mener ensemble, avec courage, solidarité et humanité. Chaque action compte. Chaque soutien compte. Chaque voix compte.

Ensemble, faisons en sorte que le numérique soit un espace de respect et de liberté pour toutes les femmes.

Script de la vidéo
Autrice: Monica Riquelme, Chargée de projets au sein du CLAFG

Bonjour, au cours de cette vidéo nous allons aborder les défis qu’on rencontre dans l’espace numérique, notamment, nous parlerons du cyber harcèlement. Car la question s’impose…pouvons-nous garantir un espace numérique accessible à tous ?

INTRODUCTION

L’évolution de nos habitudes de consommation a accéléré la transition vers le digital. Du coup, que ça soit pour le travail, les communications ou les loisirs nous dépendons, plus que jamais, des outils numériques tels que téléphones portables, ordinateurs, tablettes, GPS. D’une autre part, les gouvernements adoptent des solutions numériques pour améliorer leur efficacité, leur accessibilité et leur impact.

ESPACE NUMERIQUE ET LUTTE FEMINISTE

Cependant, le terrain numérique comporte à la fois des avantages et des défis dont certains nous échappent. Car, dans numérique, nous sommes confronté-e-s quotidiennement à des dangers qui contribuent à la perpétuation des inégalités et à la discrimination de genre, en limitant, par exemple, la participation des femmes dans cet espace. Le féminisme joue donc un rôle important et contribue à la visibilisation de ces inégalités.

DEFINITION HARCELEMENT

Un des principaux dangers est le cyber harcèlement mais…comment le détecter ? Peut-on se protéger ? Bon, chaque chose en son temps/ Une chose à la fois.

D’abord, qu’est-ce que c’est le harcèlement ? En Suisse, le harcèlement est juridiquement désigné sous les termes du soft et hard Stalking et de Mobbing (pour le travail). Ce sont des actes dirigés par un individu ou un groupe de manière systématique à l’encontre d’une personne et cela peut se produire dans différents contextes comme le travail, l’école ou en ligne.

DEFINITION CYBER HARCELEMENT

Quant à ce dernier on parle du cyber harcèlement. En quoi consiste ? bien il s’agit de l’utilisation des technologies de l’information et de la communication pour intimider, menacer, ridiculiser ou harceler d’autres personnes sur les réseaux sociaux, les jeux en ligne, les forums, par le biais de messageries instantanées, de courriels, d’appels. Il prend différentes formes, par exemple, le doxing, le « revenge porn », le trolling, le swatting.

Les principaux dangers sont : l’anonymat des harceleurs et la diffusion rapide de l’information. Certes, la mondialisation ne facilite pas les choses, car notre modèle économique encourage l’hyper connectivité, nous rendant ainsi davantage vulnérables.

EXEMPLES CONCRETS

Enfin, voyons quelques exemples concrets :

• Si quelqu’un proche à toi envoie des messages ou des photos privés te concernant à d’autres personnes ;
• Si tu es la cible des messages à de contenu indésirable, haineux et/ou sexuel ;
• Diffusion de rumeurs ou de l’incitation à la haine raciale ;
• Création de faux profils pour te nuire ou en ton nom ;
• Remarques sur ton apparence physique ;
• Retouchent de manière choquante des photos de la victime ;
• Injures, jugements, exclusion ;
• Plaisanteries sexistes ;
• Ou tout acte ambivalent vexatoire au quotidien souvent par « l’humour ».

CONSEILS POUR TE PROTEGER

Restons optimistes ! A chaque problème, sa solution. Il est possible de se protéger, la question est « comment ? » Voici quelques conseils :

• Si vous êtes un-e professionnel-le nous vous recommandons de séparer votre métier de votre vie privé en créant deux comptes séparés.
• Configurez les paramètres de confidentialité de votre compte
• Considérez la création d’un alias pour protéger votre identité.
• Limitez les informations personnelles
• Acceptez les demandes de personnes que vous connaissez.
• Utilisez les fonctions de signalement sur les réseaux sociaux et bloquez les personnes indésirables
• Surveillez vos comptes régulièrement

INFRACTIONS PENALES

En Suisse les infractions en lien avec le cyber harcèlement entraînent des conséquences pénales, et les auteur-e-s peuvent être poursuivis en justice. N’oubliez pas, conservez des captures d’écran ou des enregistrements, des messages ou des interactions inappropriées en guise de preuve. Même si, à première vue, il s’agit d’un évènement isolé.

CONSEQUENCES SUR LA SANTE MENTALE

Les conséquences psychologiques et sociales pour les victimes varient selon la personne. En règle générale, on observe de l’anxiété, dépression, troubles du sommeil ou de l’isolement social.

Il est important de prendre conscience de la situation, et malgré les difficultés que vous pouvez rencontrer évitez de vous isoler et ne craignez pas à vous faire juger par votre entourage. Il est important que vous échangiez avec une personne de confiance et même aller consultez à un spécialiste.

Rappelez-vous : Le silence de la victime joue uniquement en faveur de l’harceleur ou de l’harceleuse. Si une personne viens vous expliquer ce qu’elle vit, ne la jugez pas, restez bienveillant-e et à son écoute.

A qui s’adresser 

• • L’Ordre des avocats peut vous guider à garantir vos droits.
  • Pour les mineurs et les jeunes, Juris Conseil Junior et les services jeunesse de la police
  • Pro Juventute
  • Des psychologues spécialisé-e-s

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